Ingénieur du son au départ, pour d’assez grosses compagnies parisiennes, j’ai approfondi mon sens de l’écoute, intérieure cette fois, au sein de groupes en développement personnel, nommés dans les années 80’ « Nouvelles thérapies ». Pour ce qui me concerne au Centre Primal Européen d‘Athur Janov, PhD ; étant passé un temps aussi par la psychanalyse.

J’ai exercé un certain nombre d’années comme thérapeute émotionnel au Centre d’Evolution de la rue des Sts Pères (Paris), dirigé à l’époque par Jacques Durand Dassier, PhD. Dans le cadre universitaire, j’ai par ailleurs réalisé un stage d’une année au sein d’un établissement célèbre du XVIème arrondissement parisien, spécialisé dans les thérapies émotionnelles et dirigé par les Drs Austruy et Jalenques, psychiatres. J’y ai découvert une approche émotionnelle plus française. Cette tranche de vie, d’une quinzaine d’années, m’aura initié et formé à la relation d’aide et accompagnement dans le domaine psychologique.

Formé et diplômé en psychologie, relaxation, sophrologie, éducation sportive, sensitive gestalt massage, réalisation audiovisuelle, je me suis par la suite orienté vers la pédagogie, plus que les thérapies, en gestion du stress et des conflits notamment.

Cette période de transition m’a permis de renforcer des connaissances indispensables, me semble-t-il (quand on travaille auprès d’entreprises), en économie, gestion, management, … (je suis depuis formé et diplômé dans ces matières). Surtout de mener une recherche personnelle sur un sujet qui m’intriguait et me captivait, la production d’images intérieures par le cerveau (comment et pourquoi observe-t-on des images quand on ferme les yeux, pendant l’état d’éveil je le précise).
En étudiant et travaillant sur la plupart des grandes méthodes de relaxation (Jacobson, Vittoz, Schultz, Trager, Caycedo, …), l’anatomie et l’embryologie du système nerveux, j’ai déterminé certains facteurs de déclenchement des images mentales dans l’état de semi-éveil, c’est-à-dire hors le rêve et sans dormir.

Cette méthode a produit des applications dans le domaine des résolutions concrètes de problématiques affectives (choix d’un conjoint), professionnelles (choix d’un métier) ou heuristiques (découvertes techniques et scientifiques).

Bien des années plus tard, je le promets, j’ai découvert l’existence d’un courant de pensée analogue, notamment aux USA, que l’on nomme « visualisation ».
La visualisation mentale est par ailleurs utilisée, en France, dans l’entrainement sportif de haut niveau : skieurs, pilotes automobiles, footballeurs, athlétisme, arts martiaux, …

Mon approche demeure néanmoins spécifique.
Elle n’est pas « thérapeutique », plutôt pédagogique ; encore qu’un bon verre d’eau proposé dans un désert entrepreneurial ou plus ou moins conjugal est un peu thérapeutique d’une certaine façon et dans certains cas.

Cette méthode n’est pas adaptée à des personnes atteintes de troubles psychologiques graves.