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Isis est l’antique déesse égyptienne du ciel et de la lune.
Elle est mère d’Horus, le dieu soleil (souvent représenté par un faucon).
Elle est sœur et dans le même temps femme d’Osiris, dieu du Nil et de la végétation.
Osiris, frère et époux d’Isis, est assassiné par Seth son frère cadet, qui démembre et éparpille le corps dans le Nil (pour qu’il ne soit jamais retrouvé).
Isis parvint à retrouver les morceaux et à reconstituer le corps, pour rendre la vie à son frère et divin époux.

Sur le bas relief, ci dessous, les défunts sont conduits   par le dieu-faucon Horus devant Osiris (assis sur le trône).
Isis et sa sœur Nephthys veillent à ses côtés (en arrière).
Les éléments bons et mauvais de la vie du défunt sont étudiés, …
Selon le jugement des dieux, le défunt connaîtra la vie ou la mort éternelle.

Un pauvre paysan rentrait chez lui un soir d’hiver.
Il traversait une forêt sombre avant de gagner une chaumière où sa femme attendait.
Un génie se présente au détour du chemin :
–  « Paysan ! Il te suffit de formuler trois vœux, ta femme ou toi-même.
Ces vœux je les exaucerai , ça je le promets. Ainsi font les génies ! »

Le génie disparait et l’homme expliqua le soir à sa femme l’étrange rencontre.
La femme se met en colère :
–  « Pauvre homme, voilà longtemps que nous sommes dans l’indigence.
Tu me rapportes ce soir des histoires de génies qui n’existent pas.
Si j’avais, moi, un vœu à formuler, ce serait qu’apparaissent sur cette table où jamais nous n’avons à manger, une choucroute, des jambons et plein de belles saucisses fumantes ! »

Sur la table apparaît immédiatement un plat formidable de choucroute, saucisses, cuissots gras et boudins, …
A son tour, le paysan se met en colère :
–  « Pauvre femme !  Nous pouvions exiger du génie tout l’or et les diamants du monde.
Ce que tu as pensé à demander est cette seule choucroute fumante …
Si j’avais un vœu à formuler, moi, ce serait qu’une paire de ces saucisses, là, te pende à jamais au bout du nez ! »
Aussitôt la paire de saucisses vient s’attacher au nez de la femme.
Et nul effort parvenait à l’en déloger.

L’histoire dit que le paysan aimait sa femme.
Pour terminer, il implora du génie que fût retirée du nez la paire de saucisses qui y pendait.
Ce fut le troisième vœu.